Éric-Emmanuel Schmitt

Écrivain, réalisateur franco/belge au talent colossal, est-il encore nécessaire de présenter Éric-Emmanuel Schmitt ?

La liste de ses œuvres, trop longue à déployer, révèle une chose : la plume a guidé toute la vie de cet immense romancier, dramaturge et nouvelliste. C’est lorsque sa mère emmène le jeune adolescent au théâtre à l’occasion de la pièce Cyrano De Bergerac que le déclic se produit. De là, découlent les prémices d’un parcours à vocation prolifique où l’excellente s’impose en signature.

Lauréat du concours général, Eric-Emmanuel Shmitt entre à hypokhâgne et khâgne au lycée Parc. Il réussit le concours de l’Ecole Normale Supérieure. Agrégé de philo en 1983, il soutient sa thèse de doctorat en 87 à la Sorbonne. Elle sera publiée en 1997 sous le titre Diderot ou la philosophie de la séduction.

Enseignant durant presque dix ans, maître de conférence, Éric-Emmanuel Schmitt aime partager son amour pour la philosophie, une matière qui « l’a sauvé » par son pouvoir « libérateur des conventions et des idées reçues » qu’il déteste par-dessus tout.

Les années 90 marquent la création de nombreuses pièces de théâtre dans lesquelles il s’investit à part entière. Le Visiteur, (récompensé lors de la Nuit des Molières en 1994 par trois prix) connaît un succès immense en France comme à l’international. Cette réussite le conduit à se tourner définitivement vers l’écriture. Un choix judicieux lorsqu’on sait qu’il est considéré à ce jour comme l’un des auteurs les plus lus et les plus représentés mondialement.

Traduit en 40 langues ; joué dans plus de 50 pays : les chiffres parlent d’eux-mêmes !

Photo : Cyril Moreau.